conception : André Guedes et Martine Pisani

pièce pour un interprète et un gardien

Performance réalisée les 5, 6, 7, 8 et 9 janvier 2005 dans le cadre d'un exposition personnelle d'André Guedes au Musée Serralves à Porto (P)

Proudction Fondation Serralves, Porto (P)

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Le projet d' "une pièce préparée" a comme intention de réfléchir sur la qualité et le contexte d'un espace, dans ce cas la salle multi-usage

du Musée Serralves et sur le caractère aléatoire induit par le titre (se référant aux pièces pour piano préparé de John Cage) du

comportement et de la perception de chaque visiteur dans la salle.

Dans un premier temps de la pièce, du 29 octobre 2004 au 2 janvier 2005, des oeuvres de la collection de la Fondation Serralves qui

ne sont habituellement pas accessibles au public servent de "prétexte" pour susciter la curiosité du visiteur à entrer dans la salle.

Pour cela, les visiteurs ont à décider de prendre une clef dans le vestiaire du Musée pour ouvrir la salle où l'œuvre/prétexte est présentée

par un gardien.

Le prétexte de ce deuxième moment sera une autre présence que celle d'une œuvre.

une pièce préparé tente de créer une possible relation entre ceux qui participent d’un même espace et d’un même temps et de générer

un autre type d'attitude dans la salle multi-usage du Musée Serralves.

 

André Guedes et Martine Pisani

 

presse

Claudia Galhos, Expresso hebdo, 26 mai 05

(...) Récemment, Martine Pisani a expérimenté la logique de la construction dans le contexte des arts plastiques au musée Serralves, avec l’artiste portugais André Guedes. Ensemble ils ont réalisé le projet Uma Peça Preparada (Une Pièce Préparée), présenté en deux phases. Le défi est parti de l’artiste plasticien, après avoir vu Sans. Dans un premier temps, il y avait une salle du musée qui était fermée à clé. Pour en avoir l' accès, le visiteur était obligé de se diriger au vestiaire pour demander la clé. Dans la salle, l’espace était construit comme un jeu qui se déroulait entre le visiteur, un gardien, le matériau exposé au regard, et le comportement, ainsi que le rapport du visiteur à ce contexte-là et au gardien. Dans cette première phase, on recueillait le matériau nécessaire à la deuxième, qui se jouait entre fiction et réalité. Entre la fiction des notes prises par les gardiens sur ce qui s’était passé dans le premier temps, et la construction fantaisiste d’un interprète qui inventait à son tour ce qui s’était passé. A nouveau Martine Pisani se questionne sur le rapport de cette rencontre – dans ce cas-ci le spectateur est remplacé par le visiteur – entre les deux parties impliquées, une rencontre qui est activé par une construction artistique. Mais le contexte est ici complètement différent de celui de ses chorégraphies. C’était cependant cette différence même qui l’a particulièrement intéressé. (...)

Traduit du portugais par Paula Caspão

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