Dans le langage commun d’un chantier de construction, le jeu indique l’espace infime entre deux éléments rigides.

Il indique aussi le mouvement entre les éléments.

Le jeu est indispensable pour mettre en relation deux matériaux différents parce que chaque matière

réagit à la température, aux mouvements, aux forces, au temps de manière différente.

Le jeu permet la relation, l’élasticité, la disponibilité pour qu’une structure existe dans le temps.

Trop peu d’espace, ce n’est pas un jeu.

Trop d’espace, ce n’est pas un jeu non plus.

"Ce que je regarde me regarde" vient à la suite de quelques idées fixes comme le rapport du danseur et du spectateur dans une

configuration traditionnelle où scène et spectateurs se font face, les rapports de distance et de proximité, les nuances dans la présence

et notamment dans l’adresse : engager plus intimement le regard du spectateur ce qui fragilise la présence du danseur et vice versa.

Prendre le risque de cette fragilité est pour moi la condition pour qu’il se passe quelque chose.

Ce quelque chose, également de l’ordre du jeu, fait l’objet de notre attention.

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