La collaboration avec Martin Nachbar, chorégraphe vivant à Berlin, est un des enjeux de cette création. Nous sommes partis du désir
de matérialiser et d'épanouir notre rencontre depuis maintenant la fin 2005. La co-signature est le principe structurant de la pièce.
Comment deux langages chorégraphiques peuvent cohabiter voire en former un nouveau ?
De mon côté, j'ai eu envie d'aborder ce projet sous l'angle de la perte au sens où la perte peut générer du nouveau, transformer un
mouvement, un état ou une situation. La perte est liée à la disparition et à l'irréversibilité du temps qui passe.
Forêt, menace, abri, indices, détours, états de corps empêchés ou contrariés sont les motifs d'un paysage chorégraphique que
l'activité d'un kaïros en chair et en os transforme tout au long du spectacle.
Sur le plateau, deux équipes de danseurs se confrontent et développent leurs propres matériaux. Peu à peu, les motifs se mélangent,
les règles convergent, à la recherche d'un seul et même chemin.
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