Au départ l’envie d’élargir le travail sur la présence amorcé dans les pièces précédentes, en travaillant avec un nombre d’interprètes plus

important que d’habitude.

La volonté aussi de me rapprocher du particulier, rendre visible certains détails, leur donner d’autres proportions comme le cinéma le fait

avec le gros plan.

L’idée du visage comme un signe de la présence, comme le médiateur de la rencontre avec l’autre.

Toujours nu, il est cependant secret, singulier, comme absorbé par l’intérieur.

L'idée de l’amitié au sens de percevoir chez l'autre des signes qui nous révèlent quelque chose, il y a du mystère et du sourire dans

l'amitié …

Que pouvons-nous inventer à partir de la mise en jeu de tous les danseurs dans un espace commun et qui s'exposent aux regards des

spectateurs. Comment être là ensemble ?

Que donnons-nous à voir ou cachons de nous mêmes ?

Absence, effort, concentration, élan, joie, fatigue, jeu, route, déroute…

J’aimerais mettre en jeu une présence déconnectée de toute logique ou narration si ce n'est le souci du “temps, de l'espace et de

l'existence“.

Toujours déterminée à travailler dans un espace frontal. Ce choix m’amène à questionner d’autant plus l’espace entre danseurs et

spectateurs, qu’attendons-nous du regard de l’autre ?

L'idée de l’étonnement dans la recherche d’une forme inattendue.

Paris, avril 2001

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