Pascal Bély, Festivalier.net 14.10.2007

Martine Pisani brouille souvent les pistes avec son jeu de mots orchestré par trois danseurs (Christophe Ives, Theo Kooijman, Eduard Mont de Palol) au look désarticulé, aux accents du nord, du sud et du milieu. La scène semble être leur aire, mais à mesure de leurs tribulations, c’est ailleurs que tout se joue. Les textes se succèdent (de Paul Claudel à Shakespeare) et la danse se cherche entre mime, corps collés aux mots et sauts dans l’eau!

Trois bouts de cartons font office de décor et nous plongeons ensemble dans un espace flottant comme dans un liquide amniotique où les mouvements nous protègent des chocs entre les mots et les corps. Tout va très vite et nos trois danseurs démontrent tout leur talent pour passer d’un registre à un autre (du comique de situation, aux gestes désarticulés jusqu’au coup de sifflet final!) sans nous perdre en chemin. La force de ce spectacle est dans le processus de communication qui relie spectateurs et artistes pour explorer un champ artistique désordonné, mais porteur d’une vision quasi aérienne du lien entre corps et mots.

A l’enfermement du dehors, la danse répond souvent sur scène par de nouvelles ouvertures. Je ne peux que m’étonner que ce "bel ici" soit ici. Hors sujet?

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