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Minimalisme ou luxuriance au festival Les Iles de Danse, Rosita Boisseau, Le Monde 20.11.2004

L'esthétisme touffu de Lionel Hoche face au dénuement de Martine Pisani. L'éclectisme du festival Les Iles de danse en Ile-de-France se confirme. En deux soirs, on saute de l'esthétisme touffu de Lionel Hoche dans L'Ile, à la Maison de la musique de Nanterre, au dénuement de sans, de Martine Pisani, au Théâtre de la Bastille, à Paris.

Martine Pisani, elle, n'a de comptes à rendre à personne, sinon à ses interprètes, dont l'humour, taillé à même leurs silhouettes de guingois, maintient à flot ses gags minimalistes. Après avoir volontairement vidé le plateau, la chorégraphe, qui présentera aussi sa pièce Bande à part dans le cadre des Iles de danse, plante ses danseurs dessus pour l'occuper au mieux.

Mission accomplie. Nos trois lascars réinventent des jeux bêtes comme chou et se refont une virginité spectaculaire. A l'espace théâtral, ils préfèrent l'aire de jeu tout court, en gardant à l'œil la représentation. Ils sont malins, volontairement à côté de la plaque et pourtant en plein dans la cible. Le dérisoire de leurs actions, critique des codes de la danse contemporaine, flirte avec la dérision. Mais le fil corporel, entre grâce et maladresse, est solide. De dérapages ridicules en faux exploits, la triplette infernale fait de la débilité l'arme d'un burlesque chorégraphique inédit. Avec trois fois rien, et c'est déjà beaucoup.

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